Le choix d'une société solidaire

Réforme des retraites, des collectivités territoriales, attaques contre les 35 heures, démantèlement de la poste, de l’hôpital public, coupes sombres à l’Education nationale, casse des services publics, dépenses incompressibles en hausse constante (eau, gaz, fuel, électricité, carburant, loyers, assurance, mutuelle, forfait hospitalier…), déremboursement de médicaments, stagnation des salaires et des pensions, baisse du pouvoir d’achat, crise agricole, précarité, chômage, misère… Les mauvais coups pleuvent sur le monde du travail, sur la « France d’en bas », celle « qui se lève tôt ». Il est loin le temps du slogan simpliste, minimaliste et démagogique du « travailler plus pour gagner plus » alors que le chômage explose et qu’il faudrait travailler tous avant de travailler plus !

Dans le même temps, le CAC 40 flambe, les bénéfices, dividendes et autres stock-options s’envolent à coups de milliards d’€ redistribués non pas vers le travail, mais vers la classe possédante. C’est ainsi que 20% des plus riches détiennent 50% de la richesse nationale, laissant au Peuple les miettes à se partager.

Cette politique arbitraire, qui prône l’enrichissement d’une poignée aux dépens de la servitude imposée aux travailleurs, engendre chaque jour un peu plus l’injustice, injustice qui a donné naissance au mécontentement et à la colère que nous avons connus avec les millions de personnes qui ont défilé lors des luttes contre la réforme des retraites.
C’est cette même politique qui est relayée aujourd’hui dans notre territoire par le groupe UMP « Corrèze demain » au Conseil général auquel appartient le candidat sortant du canton. On ne peut à la fois soutenir et accompagner une telle politique de régression sociale et d’austérité, en actant la réforme des retraites, celles des collectivités territoriales, la suppression de la taxe professionnelle et le gel des dotations de l’Etat aux collectivités qui ont asséché les finances du département, le condamnant ainsi à une mort annoncée, et se découvrir une fibre sociale et de proximité lors d’élections locales.
Bonus de nouveau redistribués aux traders, retraites chapeaux, stock-options, bouclier fiscal, suppression de l’ISF, niches fiscales, milliards d’€ d’argent public injectés dans le système bancaire responsable du marasme économique… La bulle spéculative n’a toujours pas tiré les leçons de la crise. L’argent existe bel et bien dans notre pays pour une autre politique. Se pose le choix courageux d’une juste redistribution de ces richesses vers le travail et l’investissement.
C’est mon choix, celui d’une société solidaire.

Michel Chancy

Candidat Corrèze terre de gauche